Brink

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Torin
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Brink

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Dans un futur proche, la catastrophe écologique annoncée depuis belle lurette aura bien lieu: le monde sera recouvert par les eaux. Seule subsitera une île artificielle: l'Arche. Mais si le monde change, l'homme reste le même. Les inégalités persisteront: les fondateurs de l'arche vivant reclus dans le luxe laisseront les derniers arrivants mourir à la tâche ou de maladie dans des taudis flottants construits à la va-vite. Et comme le dit le philosophe: "War. War never changes"... Etouffés par les fondateurs, les nouveaux arrivants prendront les armes dans un dernier soubresaut de résistance. Les fondateurs, eux, se cacheront derrière une force de sécurité impitoyable dont ils préfèrent ignorer les agissements. C'est semble-t-il à vous de faire pencher la balance...

C'est sur ce scénario que se base Brink, le dernier FPS multi-joueurs de Splash Damage, le studio à qui l'on doit l'excellent mod gratuit pour Return to Castle Wolfenstein, Ennemy territory. Je suis sur que cette petite histoire vous laisse pour la plupart de marbre; seconde guerre mondiale, conflit futuriste, tout est bon pour s'étriper. Si je suis tout à fait d'accord sur ce point, j'ai été tout de même très surpris par la tournure que prend l'histoire dans chacun des camps. Avant chaques missions une petite cinématique vous explique vaguement le point de vue des combattants et leurs objectifs, et il n'a strictement rien à voir entre les deux camps, les combattants étant toujours persuadés d'être du bon coté! Lorsque la résistance va sauver un informateur d'une mort certaine, la sécurité tente elle d'empêcher un enlèvement... Qui a raison, qui a tord, on n'en sait rien, et ce petit artifice est à saluer.
Les cinématiques d'introduction (et de victoire/défaite) sont aussi l'occasion d'admirer son personnage et les gouts vestimentaires de ses collègues et ennemis. Car bizarrement pour un FPS Brink débute par la création de son avatar à travers une personnalisation de son visage très poussée.Vous pourrez lui faire la mine patibulaire de votre choix, le character design étant très particulier; selon ma propre sensibilité (et je suis très sensible) il est en parfaite continuité avec les personnages très "carrés" de return to castle Wolfenstein: c'est vraiment un pari graphique réussi! De plus, au fur et à mesure de votre avancé dans le jeu, vous débloquerez des tenues vestimentaires du plus bel effet! Prenez garde aux résistants encapuchonnés: ils sont de niveau 20...

Monster Bashing?!?

Vous venez de le comprendre, petits futés que vous êtes: plus vous jouez, plus vous gagnez de niveau qui vous permettront de faire évoluer votre personnage! Un certain nombre de points d'expérience vous est attribué à chaque fin de partie, et en plus de servir de score, il vous permettent d'accéder aux nombreuses capacités spéciales disponibles ainsi qu'à tout un éventail d'option de personnalisation ayant un impact sur le jeu ou non. Ces capacités sont très importantes et très puissantes, elles feront la différence entre joueurs de même niveau. Certaines sont liées à la classe de votre personnage, d'autres sont communes à tout les personnages. On dénombre parmi ces dernières la possibilité de jeter des grenades ou de recharger en sprintant, divers bonus de vies ou d'approvisionnement et d'autres compétences complétement ubber disponible dans les derniers niveaux comme la possibilité de tirer même à terre (il m'est arrivé dans les premières parties de me faire kicker à cause de l'utilisation de cette compétence) ou la course silencieuse vous rendant invisible aux radars ennemis. Cela ne parait pas forcément évident à première vue, mais sachez que vous n'aurez pas assez de points pour débloquer toutes les compétences. Vous ne pourrez perfectionner à fond qu'une classe, ou faire un personnage polyvalent qui sera un peu touche à tout, mais ce serait idiot, croyez moi: vous seriez juste médiocre partout. Pour développer les autres classes soit vous devrez repatir à zéro avec un autre personnage, ce qui vous demandera environ 15 heures de jeu, soit accepter de perdre un niveau pour rerépartir vos points de compétences, sachant que vous perdrez sans doute les compétences les plus puissantes de votre dernière classe favorite pour passer à une autre. Il n'y a pas trop à s'inquiéter, vous pourrez récupérer ce dernier niveau en environ deux soirées de jeu. Vous pourrez aussi débloquer tout un tas d'armes et de quoi les personnaliser: des points rouges, des poignées, des lance-grenades, des bouches de sortie de canon, tout autant d'option qui augmenteront une caractéristique de l'arme pour en baisser une autre, mais qui modifieront aussi son look et même pour les bouches de canons le son des détonations votre arme. Les caractéristiques des armes sont d'ailleurs nombreuses: vitesse de rechargement, d'équipement, porté, dégats, stabilité et j'en passe. Couplé au nombre conséquent d'arme vous pourrez j'en suis sur fabriquer l'objet de destruction dont vous rêvez.

ContAAAAAAAAct!!!

Après avoir pu apprécier l'étendu de la personnalisation de votre personnage, vous vous lancez dans votre première bataille. Là, vous retrouverez facilement à l'écran votre barre de vie, le décompte des balles de votre chargeur, un rappel de l'arme que vous avez en main (on ne sait jamais, l'énorme truc qui bouffe 1/4 de votre écran n'est peut être pas assez explicite) et votre compte à rebours de grenade (vous n'avez pas un nombre prédéfini de grenade, c'est une compétence dont il faut attendre la charge). Votre radar, indiquant les objectifs de missions, vos alliés, et les ennemis courant, tirant, ou dévoilés par vos opérateurs, est parfaitement lisible et c'est tout ce qu'on lui demande. Vous pouvez aussi voir en bas à gauche un espace avec de petits rectangles: ce sont vos points d'approvisionnement. Ces points délimitent le nombre de capacités spéciales que vous pouvez déclencher: vos grenades, les soins, les améliorations en tout genre sont des capacités spéciales. Ce nombre de points peu varier en jeu: avec l'accomplissement de certains objectifs, l'équipement de certaines compétences, ou certaines améliorations données par vos compagnons d'arme en pleine partie. Ces points se rechargent au fur et à mesure ou sont rerempli par vos soldats. Vous trouvez aussi un rappel très pratique des différents objectifs que vous devez remplir.
Les cartes, au petit nombre de huit, se composent d'un enchainement de mission que vous allez devoir mener à bien. Les objectifs sont multiples vous pouvez par exemple devoir pirater un ordinateur, faire sauter une porte, voler des documents etc... pendant que l'autre camps fera tout pour vous en empêcher. Vous pouvez à tout moment avoir accès à la roue des objectifs. Elle vous permet de voir quels objectifs sont en cours et de signaler à vos camarades sur lequel vous allez vous concentrer. Si l'objectif principal est évidemment indispensable à la réussite de la mission, les objectifs secondaires vous aideront dans son éxecution. Par exemple la prise d'un des postes de commandement ou son amélioration sur le terrain offrira à toute votre équipe un point de ravitaillement supplémentaire. Les terrains de jeu sont très sournois. Ils sont petits, entrainant des combats rapprochés extrémement nerveux et violent. Labyrinthiques, favorisant les assauts par de multiples voies et les périmètres de défense parfaitement réfléchis. On retrouve dans chacune des missions la sacro-sainte complémentarité des classes, faisant de Brink un jeu d'équipe très technique ou les actions coordonnées sont très souvent récompensées. On félicite d'ailleurs au passage le système vocal intégré, littéralement indispensable dans ces conditions.

I'm lonely, so lonely...

Brink dispose d'une partie solo qui ressemble à la partie solo de bien des jeux axés à 100% sur le multi-joueur: elle est atrocement mauvaise. Vous vous contentez en fait de faire les cartes multi-joueurs avec des bots tous plus idiots les uns que les autres. Ils passent continuellement par les mêmes couloirs vous permettant de faire d'ignobles massacres qui feraient passer Rambo pour un moineau, et vos coéquipiers sont toujours bornés à tenter bêtement d'accomplir un objectif secondaire dont vous vous moquez éperdumment. Vous vous retrouvez donc à remplir seul tout les objectifs, comme le grand guerrier que vous êtes. Mais il y a un intérêt certain à ce solo en plus de vous permettre de vous roder les doigts avant de les briser sur les touches de votre clavier dans la vraie bataille multi: premièrement vous connaitrez déjà en partie toutes les cartes et les différents objectifs qui les composent, et je vous assure que ça va vous servir une fois laché dans la bagarre. De plus, vu que vous faites tout sur les maps, vous gagnez un nombre de points d'expériences non négligeable qui vous permettra de débloquer les améliorations indispensables pour ne pas vous sentir largué lors de vos premiers affrontements contre de vrais joueurs. C'est toujours mieux d'avoir quelques points de vie en plus. Enfin, vous disposez de défi qui sont vraiment idéals pour commencer à comprendre le système globale du jeu. Ils sont en prime agrémentés de conseils et de vidéos qui vous serviront de didacticiel, ce qui est vraiment indispensable pour celui qui n'a jamais joué à un jeu de ce type, et vous permettent de débloquer quelques armes supplémentaires ainsi que les bonus qui vous autoriseront à les améliorer. Ils disposent de trois niveaux de difficulté, qui vous rendront aussi apte aux combats que n'importe quel vieux briscards qui a passé trois ans de sa vie sur Return to castle Wolfenstein. Le premier défi vous proposera dans une salle d'entrainement de remplir tout les objectifs principaux que l'on rencontre dans le jeu à la suite en changeant au fur et à mesure de classe. Vu que la carte est ridiculement petite les bots vous mettrons suffisement de batons dans les roues pour vous tenir en haleine durant toute la partie. Le deuxième est un simple parcours d'obstacles qui vous permettra de vous habituer au SMART. Le troisième et le quatrième vous propose de vous familiariser avec l'ingénieur. Dans le troisème défi vous devrez escorter un robot face à des vagues constantes d'ennemis; gérer une vague, réparer le robot, avancer etc... Dans le dernier on vous proposera de défendre un point stratégique face à des groupes d'unités hostiles toujours plus nombreuses. Ne négligez pas ces défis ni les parties solos, vous vous remercierez vous même une fois vos premiers affrontements multi-joueurs engagés d'avoir accompli cette mise en jambe.

La Lutte des classes.

Ce qui caractérise sans doute le plus Brink, comme ses prédécesseurs ou par exemple le dernier des Battlefields (le dernier "vrai", le 2142) c'est un système de classes très poussé. Vous pourrez donc choisir parmi quatre classes votre avatar, ce qui changera radicalement votre manière de jouer. Cette variété vous permettra de toujours virevolter entre les classes pour ne jamais vous ennuyer en plus des habituels changement d'armement. Je commencerai par vous décrire ma classe favorite: l'ingénieur, car il est au coeur des systèmes de défense et au centre du déroulement de chaque partie, étant le personnage qui aura tout au long des différentes cartes le plus d'intéraction avec les objectifs. C'est en effet lui qui pourra développer les objectifs réquerant une construction, comme par exemple monter une barricade empêchant l'avancé de l'ennemi, fabriquer des escaliers pour accélérer l'assaut de sa propre équipe ou monter les nids de mitrailleuse fixe qui parsèment le décor. Mais il pourra surtout interrompre l'accomplissement des objectifs adverses en désamorçant les bombes et en détruisant les dispositifs de piratage, ce qui le rend indispensable quelquesoit la carte choisie. Parmi ses nombreuses améliorations on trouvera en prime les mines et les mitrailleuses automatiques qui rendront un périmètre inviolable. Quelle joie d'arriver à défendre seul un objectifs grâce à ces "petits artifices", autant de pièges mortels dans lesquels se jetteront à corp perdu vos joyeux adversaires. Comme la plupart des classes, l'ingénieur peut aussi améliorer ses propres compétences ainsi que celles de ses compagnons d'arme en améliorant les dégats qu'ils infligent ou leur armure.
L'opérateur est quand à lui l'élément de surprise d'une équipe. Il a peu d'impact sur la majorité des cartes car seul les objectifs de piratage l'intéresse. Par contre, il peut facilement renverser le cours d'une bataille grâce à son déguisement! En se rapprochant d'un mort et en pressant la touche action, l'opérateur prend l'apparence du soldat ennemi tombé au combat. Si l'information n'est pas correctement véhiculé par l'équipe adverse il peut alors se rendre sur des points stratégiques afin d'attaquer par surprise de l'intérieur et au moment propice les forteresses érigées par l'ennemi. Il dispose aussi d'un panel de capacité le rendant très polyvalent, comme la grenade chausse trappe, qui ne fait aucun dégat en explosant mais répand sur le sol un tapis de clous accérés qui feront pas mal de dégats aux petits malins qui passeront dessus, une arme idéale pour peaufiner une action défensive. Deux autres types d'explosif viennent compléter son arsenal, la bombe adhésive, qui colle à l'adversaire touché, et la bombe cortex, qui vous permettra d'exploser une fois abbatu (et entouré d'ennemi si possible). En tant que spécialiste de l'informatique, il peut à loisir pirater les tourelles des ingénieurs, les faisant changer de camps, en prendre le contrôle à distance, ou bien révéler les positions ennemis sur le radar de toutes son équipe en "piratant" un cadavre adverse. Cet ensemble de compétences déjà complet se termine par une bombe IEM rendant inutilisable tout les système de défense automatique ennemi. Parfait pour un assaut coordonné. Une compétence dont l'utilité ne me semble pas crever les yeux est le marquage d'un ennemi unique, le rendant visible à toute son équipe, rarement utile sauf en cas de sniper vraiment difficile à débusquer.
Une des classes les plus fameuses de la série des Ennemi territory est sans conteste le médecin. D'accord, son impact sur le déroulement d'une mission est toujours minime, sauf dans le cas des escortes de VIP, puisqu'il ramène le vip à la vie à chaque fois qu'il tombe sous le feu ennemi. Mais c'est sans doute le personnage le plus vicieux du jeu grâce à sa compétence principale: la resurrection de ses frères d'armes une fois ceux-ci au sol pour de bon. Cela peut vraiment faire tourner n'importe quelle situation en votre faveur; et si un trop plein d'opérateur dans une équipe est vraiment inutile, on a jamais assez de médecin... De plus, le médecin à court de cadavre à soigner peut booster sévèrement ses alliés, en les soignant, en augmentant leur santé ou leurs points d'approvisionnement maximum, leur vitesse de déplacement , de régénération de santé ou de d'approvisionnement. Ces armes suprêmes sont l'adrénaline, rendant un alliés immortel pendant quelques instants, l'auto-resurrection et surtout une grenade de resurrection relevant tout les alliés tombés dans sa zone d'effet! Imaginez un peu la surprise de l'adversaire sur des points stratégiques minuscules ou les défenseurs s'entassent dans le combat comme dans la mort...
La classe à mes yeux la moins glamour mais pas pour autant la moins utile est celle du soldat. Au niveau des scénarios son seul objectif est la pose d'explosif. Ces améliorations concernent avant tout les dégats qu'il inflige ou ceux de ses alliés. C'est lui qui ravitaille les copains, et peut en prime avec l'option adéquate leur fournir des munitions perforantes rendant inutile les améliorations d'armure de l'ingénieur et des autres soldats ou augmenter le nombre de munition maximum de ses camarades. Ses grenades peuvent être améliorées tant en zone d'effet qu'en dommages infligés, il peut aussi en utiliser plus souvent que les autres personnages. Il dispose en plus de cocktails molotov diablement efficace, de grenades flash rendant les adversaires (et les alliés lorsque le tir ami est programmé) aveugles pendant un temps qui vous semblera j'en suis sur une éternité et de charges explosives déclenchables à distance pouvant transformer un couloir en piège dévastateur (bien que son utilisation soit un peu laborieuse pour un jeu évoluant si rapidement). On terminera ce tour d'horizon de cette dernière classe en signalant qu'il pourra bénéficier d'une armure kevlar automatiquement et qu'il peut booster ses propres points d'approvisionnement en fouillant les cadavres...

As smart as can be!

Le gameplay de Brink est très old school, on y retrouve les sensations des vieux titres dont il tire son origine spirituel mais en plus complet et plus moderne. Quatre boutons de déplacement, la possibilité de se pencher via les boutons A et E, un bouton de sprint, un de saut et un pour s'accroupir composent la majorité des touches dont vous aurez besoin dans le feu de l'action. On remarque avec plaisir que la grenade et l'attaque au corp à corp disposent de touches propres et ne font pas partie de l'éventail des armes sélectionnables via la molette de la souris ou les boutons numérotés de votre clavier. Leur utilisation est donc grandement facilitée et très intuitive. Les boutons numérotés de 1 à 5 servent à sélectionner l'arme en main et les compétences spéciales. Sur la souris, le bouton gauche servira cela va de soit à tirer et le droit vous permettra de regarder à travers la réticule de visée de votre arme pour une stabilité accrue. Cette réticule est d'ailleurs très réaliste, il en va de même pour les différents viseurs disponibles en option et les effets de zoom qui les accompagnent. Il est par contre désolant de se rendre compte qu'une seule touche est programmable par action. Il vous faudra donc tripatouiller des programmes externes si vous voulez associer une action à plusieurs touches.
Une des nouveautés du jeu à avoir été mise en avant par les développeurs est un sytème de mouvement très particuliers se nommant le SMART, un acronyme pour un truc dont on ne se souvient jamais, mais cela n'a aucune importance, c'est surtout un jeu de mot bidon, smart voulant dire en anglais intelligent. Comment fonctionne donc ce mode de déplacement "intelligent". C'est très simple, en appuyant sur le bouton de sprint votre personnage va adopter des comportements très différents suivant ce qu'il a en face de lui et ce que vous regardez. Par exemple si vous sprintez sur une caisse en la regardant, votre personnage va monter automatiquement dessus. Si vous regardez au delà de la caisse, il va glisser dessus tel un frère Duke sur le capot d'une dodge charger 1969. C'est très amusant, très fluide et très facile à prendre en main. Le problème est que ce n'est pas toujours très précis. Il est assez courant qu'en tentant de fuir votre personnage au lieu de contourner l'obstacle en courant se mette à grimper dessus, faisant de vous une cible facile. De même il m'arrive une fois sur trois d'escalader la rambarde des escaliers au lieu de les monter en courant... Si ce dernier cas de figure n'est pas très grave, le premier vous fera vous arracher les tifs à coup sur. L'avantage certain de cette combinaison est de quasiment supprimer le bouton de saut. Rassurez vous il est toujours présent, mais son efficacité est très réduite. Vous ne pourrez donc pas jouer les lapins en sautant frénétiquement autour de vos ennemis en leur vidant votre chargeur à la figure. Ceux qui ont bien connu Return to castle Wolfenstein savent de quoi je parle, les affrontements en milieu confiné ou des joueurs sautaient partout en vidant plusieurs chargeurs avant de voir tomber l'adversaire étaient courants. Le smart bénéficie aussi d'un système de glissade. Ca n'a certe rien d'extraordinaire, cela a déjà été vu plusieurs fois, dans Far Cry 2 pour ne citer que lui. Mais le côté intéressant de la chose est qu'en glissant dans les jambes d'un ennemi on peut le renverser. Certains joueurs sont d'ailleurs passés maîtres dans la combinaison glissade/couteau, assez efficace, quoique difficille à mettre en oeuvre. Le Smart est aussi un facteur de variation du gameplay puisque trois corpulences sont mises à votre disposition. Le maigrichon grimpe mieux aux arbres, court vite mais supporte mal les balles. C'est assez logiquement l'inverse pour l'armoire à glace et la corpulence intermédiaire vous proposera un juste milieu entre ces deux extrèmes. Au final le sytème smart est une configuration comme une autre. Elle a ses avantages et ses défauts. Ca n'est surement pas une révolution, ni le mixage entre mirror's edge, tomb raider et total war fantasmé par bien des journalistes, c'est juste une possibilité sympatique à prendre pour ce qu'elle est.
Si artistiquement Brink à une forte personnalité, techniquement il est parfois un peu à la masse. Les graphismes sont sympathiques mais n'ont rien de révolutionnaire et ont quelques années de retard. La bande son quand à elle relève un peu la barre, le différents bruitages étant particulièrement bien réalisés. On notera aussi une interface online qui date sévèrement. Si on peut ordonner les parties suivants plusieurs facteurs, il est par contre impossible d'établir quelque filtre que ce soit. Ce qui nous renvoie une bonne dizaine d'année en arrière. De même, impossible de connaitre les règles exactes d'une partie "custom" avant de les tester sur le vif... Espérons que tout cela sera très rapidement corrigé.

Conclusion:

Brink est un FPS à fort potentiel tactique très old school. La complémentarité des classes et les cartes tortueuses poussent à une forte coopération entre les joueurs. Ses multiples variation de gameplay, dues aux armes, aux classes, à la corpulence et à l'aspect labyrinthique des maps lui confert une durée de vie bien plus conséquente que la majorité des FPS multi-joueurs de ces dernières années. Attention toutefois, je m'adresse là à ceux qui apprécient les jeux de la vieille école, jeux d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre... Les jeunots ne jurant que par Modern Warfare ne seront peut être pas aussi enthousiastes que le vieillard que je suis. Ils gagneraient toutefois à faire un petit tour sur Brink, histoire de comprendre un peu mieux leurs ainés.

Les plus
- Peut se jouer sous beaucoup d'approches différentes
- résolument old school
- un style unique

Les moins
- 8 cartes seulement
- pas toujours au top techniquement



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"Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou."
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